Publié dans Société

Mialy Rajoelina dans le Sud - Honneur à cinq localités les plus affectées par le « Kere »

Publié le jeudi, 26 novembre 2020

Ifotaka, Tsivory, Bekily, Ampanihy et Beraketa. La délégation de l’association Fitia conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina a pu sillonner ces 5 Communes des Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana lors d’une descente de 3 jours, depuis mardi jusqu’à hier. Ce périple a pour but non seulement de constater de visu la situation du « Kere » et ses impacts mais aussi de mener des actions concrètes pour venir en aide aux victimes en détresse. Outre les personnes âgées et les enfants, les femmes se trouvent au centre des préoccupations de la Première Dame, d’où les actions pour contribuer à leur autonomisation.

 

Quinze jours de repas chauds

Plus d’un millier de bénéficiaires par jour par localité. Les victimes d’insécurité alimentaire à Tsivory, Bekily et Ampanihy Ouest sont dotées de repas chauds concoctés sur place. Cette distribution quotidienne de nourriture, une solution d’urgence pour faire face à la famine, se fera pendant 15 jours. Ce soutien alimentaire fait partie de la contribution de l’association Fitia pour alléger les maux et la faim de la population, d’après sa présidente. « Les personnes âgées sont épuisées. Les parents et jeunes se trouvent en situation de précarité. Les enfants souffrent de la famine. Tout ceci puisque la terre s’assèche et les récoltes sont absentes à cause du défaut des pluies depuis longtemps. Autant de raisons pour lesquelles la lutte contre le « Kere » constitue une priorité nationale de l’Etat, avec l’appui des partenaires », a déclaré la Première Dame lors de sa visite à Ampanihy Ouest. 15 Communes sur les 19 composant ce District d’Atsimo Andrefana sont gravement affectées par l’insécurité alimentaire. A Bekily, dans la Région Androy, nombreuses victimes quittent leurs villages pour trouver de quoi se nourrir ailleurs. Pourtant, certains d’entre elles tombent malades ou décèdent en cours de route à cause de la famine et du manque d’eau. La distribution de repas chauds pourra alléger cette situation.

Pour l’autonomisation des femmes

Soutien à travers l’agriculture. Après celle menée à Ifotaka, la délégation conduite par Mialy Rajoelina a poursuivi la dotation d’équipements agricoles, dont des motopompes et des kubotas, ainsi que des semences améliorées de légumes, de maïs ou encore de boutures de manioc pour les femmes et les mères de famille à Beraketa, Région Androy. Les bénéficiaires pourront désormais commencer la culture, notamment après les pluies de la semaine dernière. « Plus de 600 000 personnes pourront bénéficier des récoltes après 6 mois », suppose la Première Dame. « Les femmes qui s’activent dans l’agriculture pourront sauver leurs familles du Kere et devenir autonomes », ajoute t-elle.

La descente à Beraketa a clôturé hier le périple de la délégation dans le Sud. Une occasion pour la présidente de l’association Fitia d’exprimer sa reconnaissance envers les autorités locales, les partenaires qui se mobilisent pour lutter ou faire face au « Kere » ainsi qu’envers la population. Cette dernière a su bien accueillir les missionnaires, malgré leur détresse.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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